Ayant effectué un essai dans deux véhicules différents, les photos sont relatives à une version du V250CDI de couleur blanche, quand à la vidéo, elle reprend le V220CDI qui lui, se veut noir.
Lorsque j'ai vu pour la première fois la nouvelle mouture du Classe V, il est arrivé face à moi. Avant même d'ouvrir la portière conducteur, direction la porte latérale car c'est là tout l'intérêt d'un véhicule de ce type.
S'en est suivi un écarquillement des yeux du genre "wahoooo, la place énorme qu'il y a là dedans". Et pour cause...
Et puis, comme d'ordinaire, direction le volant avec un siège confortable et réhaussé pour une visibilité de la route exceptionnelle
Après plusieurs centaines de kilomètres parcouru à son bord, rien à dire niveau confort, c'est un sans faute. Certains diront qu'il vaut mieux surtout vu le type de véhicule. J'ai apprécié les sièges électriques, chauffants et ventilés sur trois niveaux (version V250).
La prise en main est immédiate, seule les virages en ville nécessitent un brin d'entrainement tant que les dimensions sont hors normes.
Bien en ville, le Classe V montre tout son intérêt sur de longs trajets, autoroutiers par exemple.
Le moteur diesel 2.2L développant 163 chevaux équipé du Stop&Start est associé à une boîte six vitesses manuelle, ce qui, ici est à éviter. Non pas qu'elle soit désagréable mais sur ce genre de véhicule, l'automatique devrait être imposé. Sans pour autant être une bête de course, il est juste comme il faut, parfois un peu limite dans certaines conditions. Le V250 fait forcément mieux avec 190 chevaux et cette fameuse boîte automatique 7G-Tronic qui permet de garder les deux mains en permanence sur le volant.
La consommation mixte est de 7,3L/100kms en étant seul à bord, compte tenu du poids de l'engin, à savoir 2.075 kg à vide, c'est plutôt pas mal !
De l'extérieur, esthétiquement outre son gabarit qui tranche un tant soit peu avec ce que j'ai pour habitude de tester, il est à noter un pack sport, des jantes aluminium de 17 pouces sans oublier le vitrage teinté.
Au niveau équipement, il est à noter le régulateur/limiteur de vitesse, la climatisation automatique, l'Agility Control et le système Command online avec lecteur dvd.
A noter le système d'info divertissement avec la navigation Map Pilot et un pavé tactile pour écrire par exemple comme sur votre smartphone votre adresse de destination.
Sur ce modèle, il est à noter la présence d'une troisième rangée de sièges, ce qui permet l'emport de 8 passagers et encore des bagages avec 1030 litres de volume de chargement.
La version V250 ici présente propose des sièges en vis-a-vis ce qui, au chapitre modularité est plutôt pas mal. Réglables, individuels, disposant d'accoudoir, les deux sièges juste derrière les places avant bénéficient également du système de chauffage. Lors de voyages, il est possible de régler une console centrale (aperçu plus haut et ci-dessous) qui intègre un double porte-gobelets, un port usb et deux tablettes pour jouer, poser son téléphone ou encore manger un morceau.
Il y a évidemment la possibilité de repositionner la troisième rangée de sièges afin d'optimiser encore davantage l'espace disponible...
...pour du matériel ou des bagages par exemple.
La présence de capteur de recul est obligatoire, la caméra devrait l'être également tant il est préférable d'avoir un oeil sur ce qui se passe plusieurs mètres derrière.
Affiché dans cette configuration à 44.677€ (V220CDI), c'est le prix à payer pour avoir l'étoile sur le capot.
Pour cet essai, je tiens à remercier Mercedes Belgique, Cf photography et Riv54